Pas de gazette cette fois, mais…

…mais des nouvelles rapides quand même!

Nous sommes désolés de ne pas toujours réussir à tenir le rythme promis des gazettes, pourtant déjà passées en bi-mensuelle. Les mois de mai et juin sont vraiment trop chargés cette année, et chaque semaine nous courrons après le temps pour boucler ce qui doit être fait.

En effet, à la liste théorique des tâches que nous avions défini lors de la planification de l’hiver (mais siii, rappelez-vous on l’expliquait dans la gazette décembre-janvier), se rajoute les tâches imprévues que l’on griffonne en mode urgence sur un coin d’agenda.

-“Oulala mais tu as vu l’état des carottes, désherbage imminent !! Et les tomates, elles ont pris 20 cm en quelques jours il faut à tout prix palisser ! Mais non le plus urgent c’est de planter les betteraves qui commencent à jaunir dans leurs plaques!” Bref, l’idée est de parvenir à prioriser parmi les priorités que l’on juge les plus prioritaires 😉

La gazette reviendra donc le mois prochain (si si, je m’y engage personnellement comme dirait l’autre).

En attendant, quelques nouvelles en vrac !

Les cultures primeur arrivent sur la fin: derniers marchés de pommes de terre et de carottes primeur. Les petits pois et fèves d’abri nous ont déjà quitté et ont jaunis en l’espace de quelques jours à la suite des dernières bonnes journées de soleil (la température monte drôlement vite sous les serres… parlez-en à Bryan notre jeune stagiaire de Pluguffan, qui s’est attrapé un vilain coup de chaleur la semaine dernière en plantant des patates douces avec nous!)

Mais la bonne nouvelle, c’est que les cultures d’été vont vite enchaîner. Déjà nous gouttons les tout premiers concombres, arrivée imminente sur l’étal. Les haricots sont bien lancés avec des récoltes d’une vingtaine de kilos. Et plusieurs variétés de tomates sont déjà toutes rondes et bien formées…. ne manque plus que la couleur et le sucre à l’intérieur. Les melons et pastèques s’étalent sur le sol à vue d’œil, les petits pois plein champs commencent déjà à gousser pour venir à la suite de ceux de serres.

Petit point alerte eau: pour l’instant les précipitations ne sont guère suffisantes pour que les cultures tout juste installées en extérieur s’implantent correctement (betteraves, persil et coriandre, céleris, courges et choux), il nous faut donc alterner les lignes d’arrosage en permanence, ce qui rajoute une charge de travail non négligeable. Le manque d’eau cumulé au vent sec a aussi occasionné la montaison de nos épinards, c’est pourquoi vous n’en verrez pas beaucoup avant la série d’hiver… En effet, une plante en stress hydrique va avoir tendance à faire des fleurs rapidement pour anticiper une éventuelle reproduction avant de mourir… malin mais ça n’arrange pas nos affaires!

Les épinards montés

A bientôt pour d’autres aventures!

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